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Lexique du céramiste 
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  A Agent démoulant  : produits d’origines diverses, que l’on applique dans les moules en creux pour faciliter le moulage d’une pièce.
Alcalis : fondants (soude et potasse).
Alquifoux : sulfure de plomb, fondant des vernis des poteries primitives.
Aplat : Surface unie donnant l'impression d'une teinte uniforme.
Arcaniste : aux XVIIe et XVIIIe siècles, nom donné aux chimistes et alchimistes ( du latin secret).
Argile : terre plastique dont la cohérence est assurée par la fusion des matières alcalines qu'elle contient.
Argile courte ou maigre : argile apte au façonnage, se casse lorsqu’on la modèle.
Argile longue ou grasse
 : argile plastique, apte au modelage
Argile rouge
 : argile ferrugineuse cuisant rouge
Armature
 : charpente métallique ou en bois qui soutient le modelage. Ce sont aussi des fers inclus dans le plâtre pour renforcer le moule.
Atmosphère neutre
 : se situe entre une atmosphère oxydante et réductrice (ni oxygène, ni oxyde de carbone)

  B Bain d’émail : mélange d’eau et d’émail.
Ball-clay : nom anglais désignant les argiles, en général très plastiques.
Barbotine de coulage : pâte liquide qui permet de réaliser des pièces par coulage. Elle est généralement constituée d’argiles, de défloculants et d’eau dans des proportions très précises.
Barbotine (de modelage) : mélange de terre et d’eau très fluide, utilisé comme colle pour préparer des morceaux de terre brisée. La barbotine de savon est un mélange très liquide d’eau et de savon, auquel on ajoute quelquefois de l’huile, pour isoler un moule en plâtre : c’est donc un agent démoulant.
Barolet : outil de décoration pour pose de filets de barbotine en relief. Il est très utilisé pour l'ornementation de la poterie populaire et pour la réalisation des cloisonnés.
Biscuit : désigne un produit non émaillée cuite à sa plus haute température.Exemple: biscuit de porcelaine, biscuit de faïence cuit à 1050° et dont la cuisson d'émail sera à 980°C. S’utilise aussi, à tort, pour désigner tout tesson cuit non émaillé.

C Cailloutage :variété de terre de pipe dont la pâte est améliorée par du cailloux calciné et broyé, fabriquée entre 1790 et 1850.
Calcine : composé métallique résultant de la calcination d'un mélange de plomb et d'étain. La calcine est la base opacifiante des émaux stannifères.
Calibreuse : dispositif rotatif muni d’un bras ajustable permettant le façonnage des pièces plates ou creuses sur ou dans un moule en plâtres.
Cale en sifflet : pièce de bois coupée en oblique, place contre ou sous un objet pour le mettre d’aplomb.
Cavalier : clou à deux pointes en forme de U.
Céramique :  adj. et n.f. ( du grec Keramikos [d'argile] ) Produit manufacturé, solide à température ambiante, ni métallique, ni organique. D'après le petit UD.CERAM
Cerné : procédé de décoration dans lequel des émaux, des glaçures ou des peintures vitrescibles sont délimités par un trait sans relief, peint ou imprimé.
Chamotte : Argile calcinée et concassée utilisée pour amaigrir les pâtes
Chape : partie extérieure d’un moule.
Catironné : procédé de décoration commune dans lequel les contours des peintures een aplat sont partiellement soulignés par un trait délié renforçant l'effet de volume (par opposition à peinture fine).
Choc thermique : variation brutale de la température
Cloisonné : procédé de décoration caractérisé par l'emploi d'un filet d'engobe en relief formant des alvéoles dans lesquelles sont posés des émaux ou des glaçures colorées.
Couleurs de grand feu : désigne les couleurs (couleurs de sur émail ou sur glaçure) cuites en même temps que la glaçure ou l'émail à environ 1000°C ou plus.
Couleurs de petit feu (ou de 3ème feu ) : Désigne les couleurs appliquées sur glaçure cuite, et cuites à environ 800°C.
Coulures : glaçure à très bas point de fusion qui, à la cuisson, fond dans une glaçure de bases ordinaire en produisant des motifs imprévisibles.
Coromandel : côte sud-ouest du continent indien, dont le nom a été donné par erreur, au XIXe siècle, aux laques ornées de motifs en relief et importées de chine.
Couverte : mélange de minéraux broyés transparent après cuisson. ex: couverte de porcelaine.
Craquelés : glaçures portant des craquelures volontairement provoquées pour leur effet décoratif.
Craquelures : contrairement aux fendillements ou tressaillage, les craquelures sont volontaires et parfois soulignées par de la couleur ou de l’encre de Chine.
Cuisson oxydante : l’atmosphère du four contient un certain pourcentage de O².
Cuisson réductrice : l’atmosphère du four contient un certain pourcentage de CO.

  D Défloculant : produits tels que le silicate de soude, le carbonate de soude et l’humate de soude servant à la défloculation.
Défloculation : action d’introduire dans une pâte un défloculant permettant d’obtenir un produit d’une fluidité maximum avec une quantité d’eau minimum.
Dégraissant : matière ajoutée à une pâte trop plastique pour éviter un retrait trop fort au séchage puis à la cuisson. La chamotte et les cailloux broyés sont les matériaux les plus employés.
Dégourdi : première cuisson (900-1000°C) à température plus basse que celle de cuisson de l'émail.
Démouler : cette opération consiste à casser un moule en creux perdu ou ouvrir un moule à bon creux, pour en extraire la pièce réalisée.
Dépouille : inclinaison positive des faces d'un volume, ce qui permet de démouler facilement une pièce sans qu'elle soit retenue par une infractuosité, dite contre-dépouille.
Désaérage : procédé consistant à éliminer l’air contenu dans les pâtes avec une machine effectuant le vide.

  E Eau régale : mélange d'acide nitrique et d'acide hydrochlorique.
Ebauchoir : outil en bois ou en métal de formes diverses pour modeler la terre, la cire, le plâtre.
Ecaillage : défaut apparaissant après la cuisson de l’émail voir plusieurs semaines après. Différence entre les coefficients de dilatation de l’émail et du tesson. L’émail possède un coefficient de dilatation moins élevé que celui du tesson, au cours du refroidissement l’émail se rétracte moins que le tesson.
Email : composition vitrifiée opaque recouvrant les céramiques.
Enduit vitreux : expression générique pour nommer les vernis, les glaçures, les couvertes, les émaux.
Engobe : argile blanche ou colorée, servant à masquer ou a changer la couleur du support.
Essence grasse : substance obtenue en laissant l’essence de térébenthine s’évaporer très longtemps. Utilisée dans les couleurs vitrifiables.
Estampage : méthode qui consiste à appliquer à la main la pâte sur un moule.
Estèque : outil en bois ou en métal utilisé pour lisser la surface d’une pièce en cour de travail.
Eutectique, eutectisme : communément, en céramique, mélange solide dont la fsuion est inférieur à celle de ses constituants.
Event : petite cheminée dans un moule pour permettre à l’air de s’échapper.

  F Faïence : matériau céramique poreux peu vitrifié recouvert d’un émail ou d'une glaçure.
Feldspath : terre fusible à haute température, entrant dans la composition des grès et de certaines porcelaines naturelles.
Filasse : amas de filaments végétaux utilisés pour renforcer la consistance du plâtre.
Filtre presse : appareil permettant d’éliminer une partie de l’eau contenue dans les barbotines, pour raffermir celles-ci et obtenir des galettes de produit façonnable. (entre 15 à 20% d’eau)
Fondant : matière abaissant le point de fusion de la pâte ou de l’émail. Améliore le nappage et la brillance des couleurs de décoration.
Fritte : matière vitreuse utilisée comme constituant de base pour les glaçures.

  G Gazette : pièce en matériau réfractaire destinée à recevoir les différents objets à cuire. Protège de la flamme directe.
Glaçure : verre transparent obtenu par frittage recouvrant les pièces de faïence.
Grès : céramique dont le corps terreux est vitrifié dans sa masse grâce à la présence de fondants naturels comme le feldspath.
Gypse : roche sédimentaire qui rentre dans la composition de plâtre.

  I Imperméabilité : propriété d'un produit rendu non poreux par vitrification ou par l'utilisation de produits bouches pores.

  K Kaolin : matière première de base de la porcelaine. A la propriété de rester blanc après la cuisson et de supporter une haute température.

  L Lustre : surface métallique iridescente sur les glaçures, les couleurs et les solutions métalliques. Forme de décoration. On applique une fine couche de certains métaux liquides sur la surface d’un émail cuit.

  M Masse : volume d’un ensemble d’un corps, d’un relief.
Majolique : nom donné à la poterie stannifère italienne, cuit à 950/1050°C.
Marne : argile calcaire.
Matrice – mère de moule : forme en plâtre ou en polymère dont on peut tirer copies sur le modèle initial et qui servira à fabriquer les moules de fabrication.
Mirette : outil en bois surmonté d’un anneau en fer aux formes multiples, utilisé pour ôter le surplus de terre ou de plâtre.
Montres fusibles : cônes en céramique servant à évaluer les températures dans les fours suivant leur inclinaison qui se produit à des températures déterminées.
Moufle : four à enveloppe interne pour la cuisson à basse température des peintures fines.
Moule : pièce en plâtre permettant de façonner des pièces céramiques.

  N Négatifs : c’est, ici, l’empreinte en creux d’un modèle, dont on a fait le moulage. Pour avoir le positif ; il faut couler un matériaux à l’intérieur, puis casser ou ouvrir ce négatif.
Noyaux : s’emploie pour désigner certaines mères de moules ou matrices.

  O Oxydation : demande une combustion parfaite, avec un surplus d’oxygène, qui permet aux métaux contenus dans l’argile et la glaçure de conserver la couleur de leurs oxydes.

  P Pâte : mélange de plusieurs terres.
Pâte céramique : mélange de matières premières finements broyés (argiles, kaolins, feldspaths, etc,…). Peut se présenter sous forme de pains, de poudre, sous forme liquide.
Pigment : substance d’origine naturelle, solide, réduite en poudre, que l’on ajout à une masse qui, au départ, est fluide.
Plan de joint, plan de coupe : c’est le côté latéral des pièces de plâtre séparant le moule. C’est une ligne qui délimite les différentes parties de ce moule.
Positif : objet final que l’on extrait du moule.
Potence : barre de fer carrée formant un coude, solidaire à une planche, à laquelle on accroche l’armature d’un travail à modeler, permettant ainsi d’en assurer sa stabilité.
Point de fusion : température à laquelle la glaçure crue se transforme en verre.
Porcelaine : céramique à tesson non poreux, translucide si les parois sont fines. Apparue en Chine au tournant des IXème et Xème siècles.
Porcelaine artificielle ou vitreuse : Céramique translucide dont le corps est formé d'une argile cuisant blanc (du type terre de pipe) dont la structure est liée par un fondant vitreux (fritte).
Porcelaine naturelle ou dure : céramique translucide dont le corps est formé de kaolin (très réfractaire) que le feu vitrifie grâce à la présence d'un fondant (calcaire, feldspath ou phosphate de chaux).
Pénétromètre : Appareil destiné à mesurer la dureté des pâtes de tournage et calibrage.
Plâtre : sulfate ce calcium semi-hydraté servant à faire les moules.
Polissage : opération qui consiste à polir la surface des objets.
Porosité : c’est la proportion de pores ou interstices entre les parties solides d’une pièce. On la calcule facilement par l’absorption d’eau en pesant une pièce sèche, puis humide, et en ramenant la différence en pourcentage massique.
Plâtre : sulfate de calcium semi-hydraté servant à faire des moules.

  R Raku : nom d’une technique de poterie japonaise. Lors de la cuisson de l’émail, quand le four atteint une température de 900°C, les pièces sont retirées puis placées dans de la paille, de la sciure de bois, des journaux afin de les enfumer.
Réduction : a lieu en cas de cuisson avec accès d’air minimum, le carbone utilisant alors l’oxygène des oxydes, réduisant ceux-ci à l’état de métaux purs.
Réfractaire : désigne l’ensemble des produits résistants aux hautes températures, destinés au revêtement des fours, et aux pièces et supports servant à cuire les produits.
Réparage : dans le façonnage de la terre crue, opération qui consiste à parfaire une pièce en otant les traces de sa fabrication, telles les coutures de moulage ou les sutures d'assemblage par collage.
Résistance mécanique : degré de solidité d’une pièce, peut se mesurer en cru et cuit.
Retrait : Diminution d’une pièce en dimension et en volume au séchage et à la cuisson
Réverbère : four pour la cuisson sur émail cuit, à basse température, des peintures communes.

  S Sang de Bœuf : appelé aussi rouge de Chine ou flammé, désigne les glaçures chinoises à porcelaine et grès et leurs imitations occidentales, où le cuivre réduit donne du rouge. Il existe d’autres nuances de rouge de cuivre, notamment la couleur dite "fleur de pêcher ".
Sgraffite : technique de décoration céramique qui consiste à gratter la couleur ou l’engobe pour laisser apparaître la couleur du tesson, de couleur différente.
Silicate : matière formée de silice combinée à un fondant.
Slurry : suspension de matières solides dans un liquide.
Stannifère : caractéristique d'un enduit vitreux opacifié par l'étain introduit sous forme de calcine.

  T Tache d’huile : effet spécial de glaçure.
Tasseau : petit morceau de bois de section carrée ou rectangulaire, aux utilisations diverses (support, soutien…).
Tenon : petite pièce en plastique permettant le positionnement et la fixation des différentes parties d’un même moule.
Terrasse : socle, en général prismatique, sur lequel repose une oeuvre d'art statuaire. par extension, en art pictural ou graphique, motif décoratif sur lequel s'appuie le sujet principal.
Terre : matière première plastique directement façonnable, par extension abusive synonyme de pâte.
Terre de pipe : 1° Qualité d'argile réfractaire cuissant blanc, utilisée pour la fabrication soit de céramiques poreuses dites terre de pipe, soit de grès blanchâtres. 2° Céramique à corps blanc et poreux fabriquée avec l'argile dite terre de pipe. Comme cette terre est très plastique et réfractaire, il est nécessaire de lui adjoindre des dégraissants et des fondants pour assurer sa cohésion à basse température: Une adjonction de kaolin lui donnait plus de blancheur. Son revêtement traditionnel est soit une glaçure soit un émail.
Tesson : produit cuit en céramique sans émail. Pour la faïence, première cuisson entre 980 et 1050°C.
Tirage : dans le moulage, c’est le nombre d’œuvres obtenues à partir d’un même modèle. Tirage unique : une seule épreuve est sortie. Tirage multiple : on tire plusieurs épreuves.
Tour : machine comprenant un plateau tournant actionné mécaniquement ou pas et utilisé par le potier pour donner à l’objet la forme souhaitée.
Tournage : façonnage des pots sur un tour de potier sans l’aide de moules ni de gabarits.
Tournassage : finition sur un tour des pots arrivés à consistance du cuir et de leur pieds.
Tournasin : outil permettant par sa forme d’obtenir les courbes désirées.
Thixotropie : Evolution de la viscosité dans le temps.
Translucidité : (pour les porcelaine), transparence sous une certaine épaisseur lorsqu’on place un pièce devant une source lumineuse.
Trempage : procédé d’émaillage qui consiste, pendant un temps donné, à tremper une pièce dans un bain d’émail.
Tréssaillage : défaut apparaissant après la cuisson de l’émail voir plusieurs semaines après. Différence entre les coefficients de dilatation de l’émail et du tesson. L’émail possède un coefficient de dilatation plus élevé que celui du tesson, au cours du refroidissement l’émail se rétracte plus que le tesson et se fracture.

  V Vernis : Verre transparent obtenu directement par réaction d'un constituant simple; alquifoux (sulfure de plomb) pour les poteries ou sel de mer pour le grès, par exemple.
Viscosimètre : appareil destiné à étudier la viscosité d’une barbotine ou d’un émail dans le temps d’écoulement par rapport à un volume donné.
Viscosité : aptitude d’une barbotine ou d’un émail à s’écouler d’une façon correcte pour permettre un façonnage correct.
Vitrification : opération physique et chimique, par laquelle, à température élevée, les particules minuscules se fondent en particules plus grandes, et qui s’accompagne d’une perte totale ou partielle de porosité.